Qu’il est difficile de se détacher de ses influences, qu’il est difficile d’écrire un papier sur un disque aussi noyé par les disques des autres. Constat brut et maladroit oblige, je me devais d’écourter mon passage chez Kami, et la raison l’emportant, je plongeais dans ma mémoire neuve et je me rappelais que d’autres commencèrent ainsi pour aller plus haut (ne pas brailler s’il vous plaît). This is make beleive est une aimable mise en bouche, faisant ressortir en certains moments (the machineries of joy) une écriture se voulant simple mais imbriquée à la fois. Marchant sur un fil (memory) le groupe épate par son courage, cette sortie sans filet, s’arracher de soit quitte à saigner de partout. On aimera à coup sûr avoir des nouvelles de Kami car sans ses erreurs il y a la croyance en l’essai, et le pouvoir de se voir plus haut encore. Believe them and me. A suivre.