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Sur la page MySpace de Wovenhand, on apprend que le groupe est basé à Elktooth, Colorado, et à l’écoute de Ten Stones, leur cinquième et dernier album paru sur Sounds Familyre Reccords, on se dit qu’il n’existait pas de meilleur lieu d’accueil pour cet indie-rock avec du khôl aux yeux. Ten Stones montre en effet les dents et ne manque d’élan. Les compositions du génie chéper David Eugene Edwards recouvrent avec nouvel lp le mordant qu’on leur connaissait et l’allant qu’on leur souhaitait à nouveau. L’introductif « The Beautiful Axe » en l’espèce, sa rythmique guerrière et ses motifs de guitare scalpel, tranche dans le vif. Suivent « Horsetail », et « Not One Stone » courtes chandelles rallumées un temps à la mémoire de Sackcloth ’n’ Ashes, deuxième effort de la matrice 16 Horsepower qui enfantera de Wovenhand. Le crépusculaire « Cohawkin Road » s’élève telle une oraison apocalyptique qui tire du sommeil les puissances célestes à l’oeuvre sur « White Knuckle Grip » et « Kicking Bird », deux exercices de bravoure, frénétiques et spectraux. Si l’on oublie le morceau caché dont on souhaiterait qu’il le reste, le disque se clôt avec « His Loyal Love », plutôt dispensable, mais dont le titre qualifie idéalement Ten Stones : honnête et globalement digne d’être aimé.

Ps : Ma fille Judith est née le dimanche 11 janvier 2009. Je l’aime.




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