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Une de mes fonctions premières dans mon couple, outre de vider le sèche linge et le lave vaisselle, est de choisir un disque, si possible tatapoum, pour le petit trajet qui sépare la maison du bureau où travaille mon épouse. Ce tatapoum doit être accrocheur sans top irriter les tympans, et donner particulièrement du mal aux basses des enceintes de série de notre automobile. Le weekend end dernier, histoire de le sortir de la poussière, je lui ai préparé le premier album de Garbage, ce disque de « sur-producteur » emballé comme le début de la révolution, alors qu’au final celui ci sera aussi douloureux que des menstruations. Schonwald, plus de dix ans après, semble nous faire le coup, avec ici l’électro plus tranchante, mais la même propension à limiter son écriture au strict minimum pour aguicher. Comme une prostitué qui aurait à caché pas mal de kilo, Schonwald masque la faiblesse de la création par des jeux de sons (pour les jeux de mots on repassera), loin de Client, très loin de ravir nos oreilles, peut être quand même bon à couvrir le bruit d’un scénic diesel, et pour mon épouse c’est déjà essentiel.




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