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Mais que peut bien faire ce cow boy, perdu sur une toile de Titien. C’est vrai que l’on est droit de se demander, à moins que ce ne soit qu’un attentat artistique, une moustache sur la Joconde, mais si dans ce cas la moustache était de qualité, sur un tableau surfait (ah l’icône).

Le cow boy, car Pudence fait dans le Western tout à la fois lunaire ("Retour Au Café Jambe", le sommet de ce disque que l’on rêverait sur une de nos compilations) Spaghetti, ou Chicanos sous un soleil de plomb, voir un western sweet sixteen (Le Fils du Chemin de San-Réal). Entre grands moments (A La Légère) et la participation de la trop rare Armelle Pioline d’Holden, et perfidie de Jean-François Coen, Joris Clarte ballade ses chansons comme un bon père de famille amènerai sa progéniture dans un parc. Certains joueront aux indiens, un autre se prendra pour un William Sheller avec du souffle plus virile (La Pièce d’eau des Suisses) ou bien pour un Murat qui s’éloignerait de la neige en hiver, pour des ballades entre les cactus. Disque concept qui ne le sait pas, autour d’un fumeux café jambe, ce troisième album de Prudence est une aventure pas toujours maitrisée, une escapade avec une boussole et une carte pas de la première jeunesse, la tête parfois sur une lune trompeuse (le très imaginatif « Excursion »). Disque imprudent, qui tag Titien, et ridiculise nos randonnées de vacances, bien tristes au final. L’imprudence.




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