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Hier soir après un viandox et un paris Brest surgelé je me suis rendu au macumba du coin pour faire suer mon corps sous un pantalon rose lamellé. Au macumba le dj est un tombeur de blondes les branchant à grand coup de beat ravageur et spasmodique. Une pinacolada dans un coin sous une lumière rose vive, rendant à mon teint sa couleur enfantine. Tombant net suite à un malaise cardiaque le blondinet bodybuldé devait quitter ses platines, laissant celles-ci sans ce doigté monomaniaque et gicleur. Face à cette opportunité je laissais mon alcool exotique pour mettre la main sur ces vinyles craquant et striés, titillant le bout de mes doigts. Clean appela ma main pour mettre encore plus de rose dans cette soirée, remplaçant les gros beat par des vapeurs enivrantes. Des étoiles apparurent autour de moi, les filles enlevèrent tout, réchauffées par ses éclairs planant et surannés. Devant cette foule concentrée de mini jupes pimkie et autres parfums bon marché, ma libido ne fit qu’un tour et emporté par la voix mielleuse du chanteur je me mis à faire mon marché au milieu des bimbos, butinant de brushing en brushing tel une petite abeille de boite de nuit. Je me réveillait le lendemain dans mes draps zébrés aux cotés d’une grosse blonde décolorée dont je me rappelai vaguement le nom, encore tout bouleversé d’avoir trouvé le piège a filles ultime, parfait compromis entre ma vie sans intérêt et mon mauvais goût affiché. C’est pas compliqué, c’est clean.




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