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On ne pourra pas reprocher à Paul Dutton de ne pas aller au bout de ses idées. Membre entre autres de Strange Pilgrim et Spirit Fox, le New Jerseyien d’adoption nous arrive avec un album solo dans lequel il a dû mettre tout de lui. Si l’effort est louable, sur la longueur, il s’avérera légèrement indigeste, les guitares en sur-représentation venant gâcher des chansons qui dans une forme plus contrôlée pouvaient nous toucher. Mais Paul Dutton a décidé d’envoyer du lourd comme disent les anciens rédacteurs de Rock and Folk partis à la retraite depuis que Philippe Manoeuvre est aux grosses têtes. Sorte de Metallica soft à certains endroits (Bitter Hellish Truth), la musique de Paul Dutton ne semble pas avoir profité d’un confinement pour se concentrer sur celle-ci, lui incorporant nombre d’adjuvants inutile, qui nous laisserait presque à penser que quelque chose de pas très orthodoxe se cache sous ce gros tapis sonore. Alors que le disque commençait plutôt très bien avec « Walls of Light » et cette nostalgie de la Californie, et qu’il se termine dans un psychédélisme folk paganiste sur le charmant « Twelve Years », les guitares circonscrivent notre plaisir, faisant de ce disque une promesse non tenue. « Parallel Spark » un bain de soleil sans crème protectrice.




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