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On peut penser à John Carpenter, DAF, les Beach BoysErrorsmith  ou John Zorn, mais au final, c’est bien du CHROMB ! qu’on écoute. Pourquoi ne pas commencer par le slogan terminal du dossier de presse quand cette ci vous dédouane de la litanie des références et qu’elle résume ce que vous pensez, que n’est pas CHROMB ! qui veut, et d’ailleurs seul CHROMB ! fait du CHROMB !

À l’heure ou un pseudo-cartésianisme nombriliste fait tout exploser partout, car par principe, il est impossible d’être d’accord avec l’autre, car c’est moi qui ai raison, CHROMB ! ne donne tort à personne, sauf justement au tenant de la ligne droite comme unique fondement de leur existence. CHROMB ! ce sont des Jacques Rouxel de la musique, des erreurs de syntaxes assumées dans la doxa dominante, du je dégomme tout, brassant sans le vouloir rock, jazz, électronique à l’intérieur d’une console vectrex qui aurait été réparée par un réparateur dyslexique de chez Darty. C’est toujours osé, c’est parfois ravageur pour les oreilles d’un chien mélomane (en l’occurrence le mien sur Rongongonfre) mais c’est surtout LI BE RA TEUR, nous empêchant avec une fossette saillante de porter le moindre jugement de valeur, tant cette forme de frénésie presque enfantine nous déconnecte de la vie de tous les autres, sautant à cloche pied sur des courbes bien plus enivrantes que les lignes droites. Cinq, du club des quatre (Antoine Mermet (saxophone, synthétiseur, delay, voix, composition) Camille Durieux (synthétiseurs, voix) Léo Dumont (batterie, voix) Lucas Hercberg (basse, voix, composition) ), bien plus de trois raisons de doubler le bonheur de se sentir moins seul.

La folie dans ce monde fou est ce encore de la folie ? Je vous laisse répondre à cette question, moi, j’ai plusieurs courbes nouées à nouer encore plus, le jeu en vaut plus que la chandelle, il nous irradie. 




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