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Nouvelle collaboration pour Christophe Vaillant (Superhomard) et Maxwell Farrington, duo de pop orchestrale et ancrée dans son temps. Un crooner tel que Maxwell (mais pas si sûr, c’est qu’on n’avait pas écouté The Divine Comedy depuis un bail) et un SuperHomard tel que Christophe se retrouvent, l’un (le second) arrangeant cuivres, cordes et bois, l’autre parolier/interprète jouant tout autant, jouant beaucoup, étant lui aussi multi-instrumentiste. « Après de premières prises en studio à l’automne 2022, et dans une volonté d’offrir à (cet) album de nouvelles tonalités, un partenariat a été établi avec l’Opéra de Nancy. Quelques semaines plus tard, l’ensemble des pistes ont été réinterprétées et réenregistrées à l’Autre Canal (S. M. A. C. adoubée par Matt Elliott, ndlr ) avec des musiciens de l’opéra et du conservatoire de Nancy » dixit leur label Talitres

Le Thérémine - si si, c’est de la pop, de la pop chantée en Anglais, avec ce soupçon d’accent australien - le Thérémine et autres synthétiseurs rigolus qui hantaient les créations de François de Roubaix mettent l’auditeur à l’aise dans son sofa design, douillettement installé pour une sieste musicale. Cependant Please, wait… est loin de se montrer soporifique tant les percussions et arrangements - dignes de certaines sorties de Tricatel, comme celle du duo April March featuring Bertrand Burgalat - les envolées instrumentales et également vocales (« The Nimbostratus Jig ») rappellent un Nick Cave sur « Plat du Jour ». Les accents mélodieux de Please, wait… nous ramènent en effet à certains titres atemporels de Let Love In

Une belle nostalgie se dégage du tout, « Backgammon » se faisant french touch pour celles et ceux qui souhaitent fouler le dance floor. On le sait, on le sent, on est en terrain seventies, vêtus de Courrèges et de Cardin, ou (encore mieux) d’habits cousus main et épinglés maison. « Galbulus » nous ramène aux rivages de la Nouvelle Vague, aux premiers Varda, à des promenades en automne, quand les feuilles mortes se mêlent aux motifs de vestes et de robes taillés dans les arrière-cuisines de mères de familles nombreuses. Les poupées portant les mêmes robes que leurs petites mamans, en miniature : more is more and more is best.




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