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e quartet franco-italien basé à Toulouse, Terestesa nous livre un premier disque percutant, fonctionnant avec l’auditeur, comme un aimant le fait avec une structure métallique, faisant fi de la moindre des résistances. Bella Faccia, en référence à l’artwork, comme un album de Smog période Sewn to the Sky revisité par un aïeul de Picasso dans un CMP. A la fois tendu comme rarement (l’introductif Mondo Cane pourrait bien terroriser des centaines d’auditeurs pour des siècles et des siècles, faisant de la rythmique de ce disque une installation contemporaine pour une monumenta post J.O.) Bella Faccia saute rebondi comme une tête sur le billot, lorgnant vers les sœurs Casady (Pezza) la sensualité perverse en moins, mais le goût de la perte des repaires au profit de la découverte, égal. Capable de fulgurance pop (Brace est un tube en puissance qui ne s’ignore pas, mais qui n’en fait pas des tonnes, juste assez pour nous emporter et nous emmener sur une piste de danse virtuelle au milieu d’une bataille au sabre laser) et de caresse brûlante, Terestesa pique, brûle, chatouille, mais ne laisse jamais son auditeur dans une indifférence ; on entre dans Bella Faccia comme on rentre dans les ordres, avec une volonté unique, d’aller au bout sans perdre une seule micro seconde. En résumé, au propre comme au figuré, un disque à vous faire perdre la tête.




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