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La mosellane Thionville – cité natale de Carole Gaessler mais également de Michèle Etzel, speakerine vedette de Télé Luxembourg – entretiendrait-elle un lien particulier avec les égéries de la petite lucarne ? Pour connaître les origines du patronyme de Speakerine, il faudra plutôt lorgner du côté de la chanson éponyme d’Orchestre Rouge, sachant qu’au départ le quatuor – dont les membres pointent à l’Éducation Nationale – envisageait de s’appeler Blanquer et les blanquettes, blase au demeurant nettement moins attractif : ouf, on a eu chaud ! Et donc, c’est avec un slogan tapageur (« Chic devant, punk derrière ! ») et un EP inaugural à l’intitulé allusif (Echomorphine – clin d’œil au hit de The Disposable Heroes of Hiphoprisy, Television, the Drug of The Nation ?), invoquant tout autant Moebius que Jodorowsky et Philip K. Dick, que Speakerine fait son entrée dans le game, en quatre titres débridés, oscillants entre ballade psyché noise (Amour Food), pop punk (l’acidulé Punk Soul Management), électro funk alien 80s (Echomorphine – Les Rita Mitsouko ne sont pas loin) et garage mutant (Que la paix). A la fois suranné et moderniste, porté par un chant en français au registre éclectique, Echomorphine est (à priori) le premier volume d’une quadrilogie à venir, en attendant l’album et, qui sait, un featuring de Carole Gaessler ?




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