Je pense sincèrement que Garciaphone est l’équivalent français de The Shins.

Et c’est un beau compliment.

Comme eux ils ont ce sens de la mélodie éclatante mais humble, la science qui permet de doser de façon optimale la dose de folk à apporter à la pop pour lui transmettre ces saveurs boisés tout en gardant suffisamment de nerfs pour renverser (poliment) la table au détour d’un morceau plus fiévreux, histoire de regarder les étoiles avec de nouveaux yeux.

Dans cette alchimie, le doigté de Mocke, nouveau venu dans le groupe à la guitare, au saz et au bouzouki, fait des miracles.

Histoire de regarder les étoiles ou plutôt les étincelles d’un feu de bois, allumé sur une plage de la Côte d’Opale, pour regarder si nos ombres en les écoutant ressemblent à celles de Neil Young ou Elliott Smith.