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Sur la page MySpace de Sophia, essentielle embarcation barrée par Robin Proper-Sheppard, on peut lire, dans la case " Sounds Like ", les mots suivants : " Je ne sais pas trop comment on sonne mais dans nos jeunes années on a souvent dit qu’on ressemblait à des Take That indé. Et bien sûr, c’était moi, le gros moche talentueux... Ceci dit je n’ai jamais été gros et certains ont mis parfois mon talent en question." Proper-Sheppard l’apôtre de la déconne débridée ? Peut-être pas si l’on porte le regard sur sa discographie et sur la phrase introductive de cette même page : " La Vie. La Mort. Et au milieu le Désert. " Ce glissement récurrent d’un état à son opposé suggéré par la confrontation de ces deux citations n’informe pourtant en rien sur le moral de l’ex God Machine. Mais caractérise assez bien l’atmosphère de Technology Won’t Save Us qui succède au très remarqué People Are Like Seasons paru en 2004. Un quatrième album studio et un album blanc -en ce qu’il marie la lumière de toutes les couleurs. Celle du bleu nuit puis du jaune orangé sur le titre homonyme, instrumental mutant entre caresses de cordes et radiation de guitares saturées. Celle du jaune solaire sur le single " Pace " superbe exercice de pop enjouée toute batterie en avant. Celle du bleu très pâle sur l’étique " Big City Rot ", presque uniquement la voix puissamment évocatrice de Sheppard et sa guitare déplumée. Celle citron de l’amère mais essentiel " Birds " et sa trompette qui applique du sel sur les plaies. Celle rouge vif du revenchard " Lost (She Believed In Angels...) " et son refrain épitaphe : "One last breath for the wicked/One last breath for the sin/One last breath for the lost, the nameless/And those that I’ve forgotten." Un album blanc donc. On lui espère le destin de l’autre.




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