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Almeeva aurait pu sous-titrer son EP « Émancipation ou comment s’extraire de la soumission » Certes cela est fort de café à l’heure du nouvel esclavagisme, mais en étant parfois notre propre bourreau, l’envie de casser les chaînes que nous nous imposons en dit long sur notre passivité. Almeeva a décidé de quitter (provisoirement ?) l’entertainment mercantile et le sport spectacle, la nouvelle drogue à fort pouvoir d’infiltration, pour retrouver le plaisir simple de celui de la liberté créatrice. En cela, il va être aidé grave notamment à sa rencontre avec Christoffer Berg (Fever Ray, The Knife, Robyn, Depeche Mode...) Avec lui, il ne va pas désapprendre, mais retrouver les bases d’une créativité débridée, plus en phase avec ce qui alimentait son moteur intérieur à ses débuts.

Il est dés lors question de ne répondre qu’à une seule exigence celle de se faire plaisir quitte à piocher dans des choses aussi improbables que l euro dance, ou rendre hommage à un inspirateur de haut vol, faisant de l’incongruité et de l’accident des dons à partager avec le plus grand nombre, prenant juste le risque de séduire encore plus. Car « To All My Friends » est en ce sens un EP de partage, un geste rare dans le contexte de replis sûr soit. À l’instar des deux hommes de la pochette magnifique, il nous sera agréable de virevolter sans retenue, nous libérant nous-même grâce à cinq morceaux à l’hédonisme frais et décomplexé. Dansons sur la tombe de nos chaînes.




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