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Quoi de mieux (ou de pire, mais c’est drôle) qu’une biographie en forme de liste de Noël ? After all, les instruments qu’utilise un musicien en disent tout autant sur sa folle créativité que les phrases paresseuses concoctées par de biens laborieux attachés de presse, à base de jamais vu ni entendu, de nouvelles sensations et d’originalité trop éprouvée : Roland D-50, Roland Juno-6, Roland TR-707, Roland TR-727 , Korg MS-10, Korg PE-1000 et autres logiciels de MAO, tels sont les outils utilisés par le prolifique rennais Alexis Lumière pour nous concocter sur (dé)mesure un voyage expérimental dans un Miami (Vice) japonisant, qui invite au chant Liza Liza (sur « Enter The Midnight Club » et « Everything is Over ») et Médaille, pour un somptueux remix de « Home Is Where The Night Is ».

Ce nouvel EP, illustré par le génial Romain Figaro, convoque une belle brochette d’esprits en cavale : un Kavinsky synthpop, un Michael Mann qui filmerait enfin le soleil, mon vieil Amstrad CPC 6128, tout ce beau monde sirotant des verres en terrasse, en attendant de se faire rouler dessus par un Tommy Vercetti vengeur. Minuit, l’heure du crime électronique, dans la ville qui ne dort jamais.




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