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Quel bel animal que ce Beluga, ce dauphin musicien qui s’ignore, magicien des sons, et chef d’orchestre des riches papilles. Nous arrivant tout droit de Nice la chaude, Beluga’s Hearing est la première vague de froid avant l’hiver qui pointera irrémédiablement son nez. En quatre titres, ce dauphin que l’on écoute comme on hume un orchestre à corde qui s’accorde, réussit à faire côtoyer des mélopées froides d’un Sigur Ros qui se mettrait à l’abris d’un vent polaire, et les chansons douces, tendres mais amères d’un Stuart Murddoch enfin réconcilié avec ses fantômes. Les quatre titres de « Imaginary Landscapes » sont comme des violentes gifles sentimentales, des chansons qui s’inventent un ailleurs plus propice au rêve, mais aussi à une mélancolie débarrassée d’un pathos qui fait le bonheur des psychanalystes rmistes. Beluga’s Hearing en donne plus à notre capital bien être, que les horribles compromissions verbales d’un chef de service zélé. Beluga’s Hearing fait dans le beau et le triste, un œil humide et des sons à donner aux nôtres le droit de pleurer. A découvrir absolument




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