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  • 4 mars 2007 /
    DJ Shadow
    “the private press”

    rédigé par gdo
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Le titre du premier album de DJ Shadow avait deux sens suivant le caractère de chacun de nous. End prenait pour les pessimistes le sens de fin et faisait de ce disque un chef-d’œuvre et sa tombe. Pour les optimistes troducing ouvrait une porte qu’il était inconcevable de fermer, sous peine de passer à côté de plusieurs disques de ce génie car génie est le mot. Génie de la touche parfaite, du coup de pinceau vif, bref mais parfait. Un DJ doublé d’un peintre et d’un escrimeur. Loin du temps car trop en avance, Shadow jette un coup d’œil vers le passé en lorgnant sur fixed in com vers Massive Attack pour un hommage appuyé aux cousins d’Angleterre car l’homme entretient sa mémoire jusqu’à collectionner les pires conneries en témoigne cette autre introduction. Et puis tout s’enchaîne, walkie talkie jeux de ping-pong discursif entre un homme et une femme est loin de tout. Le giving up the goss qui risque de surprendre les heureux possesseurs de démos d’Achtung Baby par sa conclusion surprenante ; U2 avait pour une fois 10 ans d’avance. Shadow égraine son avance pour mieux surprendre quand vient 6 days, monument qui propulse le bonhomme en songwriter des platines. Une rencontre du troisième type pour un futur classique. Libéré Dj enfonce le clou via mongrel et sa suite meets his maker titre hip hop pop qui lui annonce un avenir de samouraï si jamais Jim Jarmuch croise un jour sa route. Plutôt que Jarmuch, mongrel rencontre son père dans une ruelle noire et froide. Une fois de plus l’art de l’escrimeur. Après les plongées tripantes Shaodow s’occupe de nos têtes via right things amusement sans prétention qui fera tourner la tête du premier abruti atteint de la maladie de l’homme de pierre. Sur la route mashin va en dérouter plus d’un. Oui, Shadow doit de marrer sur Mario kart en balançant ses samples. DJ chez Sega. Mais rarement gagnant de l’extra time, blood and motor way est la game over de rigueur. A force de jouer au casse-cou on meurt et sans coup fait rire on se coltine Moby pour ses obsèques. Comme une réponse au pitoyable you can’t go home again, letter frome home évoque un Shadow nostalgique, aimant les vieux classique américain en noir et blanc avec famille et gouvernante au coin du feu. DJ Shadow nous aura prouvé que l’optimisme est l’apanage des gourmands, et servira à ceux-ci un gâteau magnifique.




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