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Voilà une formation sourde aux tendances actuelles, un groupe se contrefoutant royalement du succès comme de l’anonymat, un quatuor que rien n’empêchera d’avancer (et encore moins d’enregistrer des disques). Joyliner, avec vingt ans d’existence au compteur, poursuit la route sans pression aucune, simplement motivé par le plaisir du rock et l’envie d’écrire des chansons aussi robustes que personnelles. À l’époque des albums Landlocked et N.A.I.L., en 2009, le chroniqueur ADA citait R.E.M. et Pavement en guise de références. C’est toujours le cas aujourd’hui ; quand bien même Count To Ten, nouvel LP qui devrait rendre exsangues les ex fans des 90’s, ne puise guère dans un passé adolescent. Au contraire : les membres de Joyliner, sans pour autant renier leurs influences originelles, ont trop le souci du bel ouvrage pour bêtement s’en remettre à la nostalgie. Car ici, le rock transpire la santé et le refrain chiadé, le don de soi et l’artisanat méticuleux. Musique sincère, pas du tout musclée, dont mix et mastering conservent avec classe les velléités underground (donc un peu sales, crades). Parfaitement imparfait.




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