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Que représente Mendelson pour vous ?

Il fait partie de cette scène française qui a réussi à maîtriser sans complexes des influences issues du rock indé ou underground anglo-saxon à la chanson, en faisant bouger la lettre de la chanson française, et en prouvant qu’elle n’avait pas vocation à être enfermée dans une grammaire. Il y avait une ambition au niveau des textes, des arrangements, et cette esthétique du parlé-chanté. Je pense aussi au Dominique A des débuts ou à Diabologum, et c’est tout à fait important de souligner que Michel Cloup est toujours en activité, et qu’il a collaboré étroitement avec Pascal Bouaziz.

Pourquoi avoir participé à ce projet ?

Par fidélité pour ADA, parce que je trouve que Mendelson est un groupe important, et surtout pour le plaisir de collaborer avec Tycho Brahé, musicien captivant et singulier, que j’ai découvert sur le disque de Lionel Fondeville et les Cowboys psychologues, et qui m’a tapé immédiatement dans l’oreille.

Si vous deviez retenir une chanson de Mendelson ?

Là comme ça je dirais « Personne ne le fera pour nous », avec son gimmick de guitare à le Swell et son petit orgue spectral.

Mendelson en un mot ?

Intense.

Un album de Mendelson ?

en ce moment, j’écoute Le Dernier Album et le glaçant Algérie, une chanson fresque plombée comme le désert.

L’héritier sur la scène actuelle ?

Je ne sais pas du tout. Intéressant de suivre les aventures de Pascal Bouaziz , avec Bruit Noir notamment.

Un nouvel album, « Comme Kafka », composé par Mocke et avec la participation de Claire Grupallo( Sieur et Dame, Bacchantes) au chant, et de Thomas Poli, qui produit et y joue des claviers analogiques. Ça sortira en novembre sur l’Église de la petite folie.