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Claude Violante (de son vrai nom Camille Petitjean), ce fut un premier vinyle « tsunami » qui nous bouleversait le cœur en 2012 : écouté en boucle des journées durant, le titre « Your Way » possédait l’évidente allure d’un hymne universel, d’un forcing consentant pour les natifs 80’s dorénavant reconvertis à la dark-wave des Chromatics. Camille avait non seulement tout compris à la génération Clarke / Gore, mais, en sus, à l’instar de Johnny Jewel, elle réussissait l’exploit d’inventer son propre univers au sein d’une synth-pop que nous pensions cependant connaître jusqu’aux limites de l’obsession. Depuis, hormis quelques remix (pour La Roux, notamment ; rien d’hasardeux à cela), « la fille en bleu » avait quelque peu disparu des radars…

En 2015, Claude Violante rompt le silence et annonce, outre un nouvel EP, un véritable album pour la fin d’année. C’en est presque trop d’un coup. Avant l’ultime consécration, le fan compulsif ira de lui-même se pacser avec les quatre titres de « Your Heart is Weak ».

A priori, pas de resucée « Your Way » (à moins que, « The Double » ?) mais une électro qui tend à s’extirper de la case 80’s pour mieux revendiquer les jeunes années vécues au son de la FM 90’s (rien de péjoratif à cela). Mais Camille brouille les pistes : une intro façon « Forever Young » (oui, Alphaville) vire ensuite à un R’n’B mutant (comme Leila en concevait au temps de « Like Weather » - qui, elle aussi, posait en scooter sur la pochette), Yazoo ralentit le tempo et vire atmosphérique, Chris Lowe pleure à nouveau des larmes de crocodile…

Deux EP, une cassure, la volonté d’échapper au moindre cloisonnement. Ce qui, à ce jour, rend définitivement imprévisible le très attendu LP de Claude Violante. Jamais une fin d’année n’avait semblé aussi prometteuse…




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