> Critiques > Labellisés



A kingdom in a Cul-de-Sac est tellement beau, que nous excusons presque Ha The Unclear d’y avoir injecté des titres de Handprint Negatives, premier EP plébiscité ici même l’an dernier. Comme phrase introductive je n’y vais pas par quatre chemins, mais avons nous le temps, les Russes sont à nos portes, l’extrême droite va prendre l’Europe, les océans montent et le pire de tout, on parle d’un album de reprise de Chris Knox par Isabelle Boulay (Dupond-Moretti, c’est juste pour la blague, ne m’attaque pas) ? Avons-nous le temps de passer à côté d’un disque qui ne nous veut qu’une chose, du bien. A l’instar de Maxwell Farrington & Le SuperHomard, certes dans un style diffèrent, mais avec une philosophie analogue, il s’inscrit dans un courant passé, pour nous le rendre plus présent, jouant avec lui avec talent et espièglerie, faisant de l’appropriation culturel un jeu (on leur pardonnera cette reprise des Rita Mitsouko). Onze titres, dont une reprise, des titres déjà entendues, mais au final un disque qui vous fera chavirer sur des terres accueillantes et bienveillantes, une enclave, fait de collages improbables par un quatuor qui entre les Bats et Eric Idle ne sait pas choisir, pas même entre l’émotion (Cave Paintings définitivement un morceau à vous essorer vos poches de larmes) et le bonheur du partage. Voilà, c’est rapide, mais comme je vous le disais, nous n’avons plus le temps, surtout pas celui de passer à côté de ces quatre Néo-Zélandais, les princes d’un royaume au chemin unique, celui du plaisir, celui de la pop dans ce qu’elle a de plus jouissive et de plus noble. À découvrir absolument.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.