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Petit rappel à l’attention de l’ensemble de nos concitoyens. A compter de début Mars les habitations devront être équipées de détecteurs d’incendie ou de fumée afin d’être en règle avec la loi, les assurances…et les producteurs de ces petites machines qui devraient générer une pollution finale assez phénoménale en piles.

Bon vous allez me dire, que vient faire cette annonce dans un webzine qui se fait fort de ne jamais éteindre un feu sacré, de souffler sur la fumée pour éclairer et rendre visible une musique dite pas comme les autres et donc avec nous, sur le sol (pas besoin de gratter normalement). Cette petite pirouette rédactionnelle pour aborder le métier préféré des petits garçons après évidement footballeur professionnel ou animateur télé sur une chaine sans cerveau, le beau métier de pompier.

Chaque époque musicale aura eu ses soldats du feu, mais d’un nouveau genre, car les pompiers musicaux sont avant tout des pyromanes qui ne cherchent qu’à mettre le feu à des stades si possible. On a eu U2 qui avec des broches et des calvities continuent à essayer d’enfumer le paysage, avant que Coldplay reprenne le flambeau avec un brio qui n’a d’égal que le nom d’un arrière central de l’équipe de la Juventus de Turin de l’époque de Platini et Boniek (quand j’étais petit je voulais être footballeur pro pour pouvoir jouer un jour au Maracana).

Mais je m’agace, car CITS (Colours is The Street) n’a pas la dimension des deux groupes d’outre Manche, enfin nous espérons pour eux pas encore. Car « Royaume » a de quoi mettre le feu si on aime les refrains à clamer en serrant fort dans ses bras celle qui pourrait être la mère de nos enfants. Il y a de quoi raser la concurrence tant l’amplitude sonore l’emporte sur l’écriture, comme si la fumée du son devait cacher les petites imperfections de ce « Royaume » (qui vous a parlé de démocratie)

Alors je vous vois déjà me dire (vous me parlez beaucoup) mais pourquoi chroniquer ce disque. Déjà afin de rappeler le message sur les détecteurs, et ensuite car dans la frange des groupes héroïques, CITS n’est pas le pire, loin de là. On pourrait presque se surprendre à fredonner les refrains, d’agiter la tête, en gros d’être obnubilé de façon béate, comme nous pouvons l’être face aux flemmes d’un feu de cheminée.




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