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  • 6 mars 2008 /
    V/A
    ““moonshine sessions”” (Discograph)

    rédigé par gdo
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Imaginez un disque de country réalisé par un français, aussi déroutant que d’entrendre un jour un disque de raï réalisé par un redneck. Après le Gotan Project Philippe Solal s’attaque à l’hymne de Nashville via des compositions originales, deux reprises sorties du contexte (une très réussie du dancing queen d’Abba) et un standard. Sans les stetsons et les grands hangards dans lesquels l’une des danses les plus ridicule du monde s’excutent quand les groupes locaux se mettent à jouer une musique qui ne devrait être vue que par le prisme des œuvres d’Hank Williams et de Johnny Cash. Sans ce qui fait que nous nous gossons plus que de raison à la vue d’un groupe de country, Solal réalise un disque testament, une bible pour ceux qui voudraient écouter autre chose de l’amérique. De bout en bout le disque suscite l’émoi, jusque qu’au morceau caché de plus de dix minutes qui sent le feu de bois le long d’une route imaginaire entre les grands espaces. Plus qu’un disque hommage, the moonshine sessions est un disque qui éclaire comme en témoigne les guitares de the acamedy of trust. La conquête de l’Amérique.