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Il y a des émancipations que nous n’espérions pas, que nous ne jugions pas nécessaire car il ne nous venait pas à l’idée que celles ci pouvaient sortir tel ou tel chanteur de la torpeur dans laquelle sa meute (son groupe) pouvait le mettre.

Johnny Borrell est le leader de Razorlight, groupe qui laissera une trace aussi impérissable sur la musique contemporaine que les châteaux de sable exécutés avec ma fille sur une plage malouine.

Accompagné du groupe Zazou (avec dans ses rangs un autre échappé de Razorlight, le bassiste Freddie Stitz) Johnny Borrell se promène dans les seventies avec une teinte presque latino, comme si le leader d’un groupe pas fréquentable pouvait se transformer en un latin lover, chanteur en costume, le nœud défait, le micro brillant et des cordes joués par des mariachis.

Il en résulte quatre titres qui donnent envie de danser avec sa belle sous la chaleur moite d’une soirée d’été, une chanson de Bob Dylan (Man Gave Names To All The Animals ) en guise de fin, de chanson chorale que l’on pourrait finir à capela, juste accompagné par des mains donneuses de rythme. Une belle éclipse de Razorlight pour ce levé de soleil bien sympathique




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